Dans le Finistère Sud, trois associations valorisent le cheval breton et s’alternent pour organiser le concours départemental.

Cette année, c’était le tour de la Société Hippique du Poher avec Michèle Le Bras, sa présidente, qui a souhaité

que cette manifestation ait lieu à Trégourez, village de près de mille habitants.

En effet, Michèle habite cette commune agricole ayant un passé historique avec le cheval breton.

Trégourez était toute désignée pour accueillir ce concours en mémoire des chevaux d’antan qui travaillaient dans les champs alentour.

Au cœur d’un cadre verdoyant, vallonné et agréable, le week-end était destiné aux sélections des étalons,

des juments suitées et des pouliches de deux et trois ans pour leur modèle et leurs allures, ainsi qu’aux épreuves attelées et montées :

un moment spectaculaire pour le public.

Si le week-end était consacré au cheval breton grâce à ce concours, il l’a été aussi par les présences de La Jumenterie de Cornouaille,

du peintre équin Régis Bradol et des photos de Marcel Cozic.

La Jumenterie de Cornouaille, tenue par Olivier Briand et Laura Salaün, élève des chevaux bretons en vue de contribuer

à la sauvegarde de la race et de produire du lait de jument certifié bio.

Les produits sont conditionnés sous forme de lait cru et de cosmétiques.

Comme à l’accoutumée, les tableaux de Régis Bradol, dit peintre des chevaux bretons, ont interpellé le regard des visiteurs.

Si Régis peint les chevaux bretons depuis dix-sept ans, son dessein est de contribuer à la valorisation du cheval emblématique de son pays natal.

Ces deux journées ensoleillées étaient une occasion pour les éleveurs et les propriétaires de chevaux de passer commande.

L’exposition de photos, dont certaines ne manquaient pas d’humour, évoquait les souvenirs des éleveurs des environs pour leur plus grand plaisir.

À l’issue de ces journées ont été sélectionnés les chevaux pouvant se présenter au concours nationaldu cheval breton

au haras de Lamballe, ainsi que la « parisienne », une pouliche de deux ans qui en aura trois au moment du salon international de l’agriculture à Paris.

Cette année, la « parisienne »représentante du Finistère Sud est Kawaye Haie Greis appartenant à Arnaud Thépault.